Le bâtiment a été édifié en 1899 par l’architecte Albert Frère, c’est la première œuvre architecturale « Art nouveau » à Charleroi
Le « sgraffite » de la façade, créé par le décorateur Gabriel van Dievoet, est considéré comme une des « Cent merveilles de Wallonies »
La Maison Dorée a été classée le 11 octobre 1993 par arrêté royal
Ce bâtiment est visitable sur demande ou lors des Journées du Patrimoine, les deuxièmes week-ends de septembre

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Le style de la Maison dorée

La Maison dorée est de style Art nouveau, mais un Art nouveau tardif, marqué par un décor inspiré du monde végétal que l’on découvre déjà dans les sgraffites qui ornent ses façades.

Le Sgraffite qui borde le Boulevard Alfred Defontaine est tout à fait remarquable. Deux lettres sont imbriquées en son centre, le « C » de cruseos (χρύσεος en grec : doré) et le « O » de oïkos (oíkos en grec : maison). Ces deux lettres sont inscrites dans un triangle d’où émanent des rayons, symbole maçonnique évident, marquant l’appartenance de l’architecte à ce mouvement philosophique.

L’Art nouveau marque aussi l’utilisation de matériaux produits dans la région de Charleroi : du fer forgé, du verre, des briques de couleur, des fresques et des vitraux.

Son magnifique jardin d’hiver contient un lanterneau zénithal qui fait vibrer la lumière, mais ce sont ses vitraux qui sont remarquables, en ce sens qu’ils sont biseautés, fait très rare à l’époque, mais surtout qu’ils ne présentent pas des à-plats de couleurs, mais bien des dégradés, des « flammés » évoquant les verres Tiffany, accréditant ainsi la théorie que c’est à Charleroi, grand bassin verrier au 19ème siècle, que ce procédé aurait été mis au point.

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